Competitivite
Elle correspond à une position dominante sur un marché interne ou externe. L’indice de compétitivité intérieure est le rapport entre prix des importations et le prix de production.
Avec le développement des formes de concurrence monopolistique, il n’y a pas de critère unique définissant la compétitivité.
On peut ainsi atteindre la compétitivité par les prix, la qualité, le service après vente, la flexibilité, …
Le prix et la qualité demeurent tout de même les critères les plus importants et justifient une politique industrielle orientée vers l’obtention d’économie d’échelle à la croissance des efforts de recherche et développement (RD) favorable pour l’obtention de nouveaux produits et le développement du progrès technique favorable aux gains de productivités. Ceux-ci permettent d’envisager une baisse du prix pour conquérir des parts de marché ou pour relever le défi des produits à faibles prix des pays moins développés. Toutefois, la RD s’inscrit dans une logique de compétitivité par la différenciation de l’offre dite compétitivité hors prix, ou sans prix, et dans le vocabulaire de l’aménagement du territoire et de la géographie économique, voie haute de la restructuration ou compétitivité forte. Elle joue sur la qualité et l’innovation (nouveau processus, nouveaux produits, nouvelle organisation, nouveau marché).
La compétitivité prix peut résulter aussi d’une diminution des couts de productions sans passer par les gains de productivité résultant de l’innovation (cout du travail, baisse des prix des matières premières). On parle alors de la compétitivité par les couts. Elle constitue, dans les pays développés confrontés à la concurrence des pays à faibles salaires, la voie baisse de la restructuration ou compétitivité faible.
Dans cette situation, des effets pervers risquent d’apparaître par