Comparer les réponses
Le recrutement Dans neuf cas surdix, pas d’intentiond’embaucheL’enquête auprès des chefsd’entreprise démontre que cesmicro-entreprises ne constituentpas un gisement d’emploi salarié: dans neuf cas sur dix (1), lesresponsables déclarent ne pasavoir l’intention de recruter dupersonnel. Les soucis quotidiensprennent ainsi souvent lepas sur les objectifs de croissance.Trois chefs d’entreprisessur quatre en Guadeloupe, unsur deux en Martinique et moinsd’un sur trois en Guyane déclarentrencontrer des difficultésfreinant les perspectives d’embauche.En Guadeloupe et enGuyane, les raisons économiques(imprévisibilité des commandes)sont le plus souvent invoquées comme obstacle àl’embauche. En Martinique, lepoids trop lourd des formalitésconstitue, selon les entrepreneurs,le plus gros handicap.La qualification n’apparaît pascomme un impératif pour intégrerune petite entreprise. Ceschefs d’entreprise recherchentdavantage des qualités(sérieux, motivation, sens desresponsabilités...) que descompétences acquises parl’expérience.INSEE | Un déficit de cadresEn 2006, les cadres A et B représententrespectivement 4 %et 6 % du personnel de la fonction publique territorialede la Guadeloupe. Le taux d’encadrement (10 %) est plusfaible qu’en Guyane (15 %), Martinique (17 %), et Francemétropolitaine (24 %).Les organismes communaux n’emploient que 2 % de cadresA et 3 % de cadres B, soit deux fois moins qu’en Martiniqueet trois fois moins qu’en France métropolitaine. Ce sont lesorganismes départementaux (24 %) et régionaux (33 %)qui ont les plus forts taux d’encadrement.La fi lière technique qui regroupe 52 % de l’effectif total aun taux d’encadrement de 3 %. Les fi lières médico-socialeet médico-technique ont les taux d’encadrement les plusélevés. Cependant, elles représentent moins de 4 % des effectifsterritoriaux.INSEE OCT 2009 | Évolution du nombre de non titulaires en Guadeloupe