Communication
Exercice 2-1
A. Pour la personne qui n’a pas vu l’événement il est facile d’arriver à s’imaginer la situation. Que se soit du point de vue de Jean, d’Harold ou du journaliste. Cependant la scène que nous nous représentons ne correspond pas dans les 3 récits. B. Nous mettons, même inconsciemment, des informations, des jugements ou des remarques personnels lorsque nous racontons une histoire ou un fait. (avis personnel) (déformation)
Dans le cas de Jean, il a exprimé à Harold ce qu’il a vu, c’est-à-dire un jeune, universitaire, qui se rendait probablement en cours, entrer en collision avec la voiture de devant alors qu’il aurait dû s’arrêter. Il en résulte une dent cassée pour l’enfant. Il en conclu que les gens devraient être plus attentifs.
D’après Harold, ce jeune étudiant fou, écoutant la radio, en retard pour ses cours et roulant à toute vitesse, a enfoncé le coffre de la dame, qui en est sortie hystérique avec son gamin qui avait des dents cassées. Il dit aussi que l’on devrait enlever le permis à ces gens. C. Jean le relate de manière objective en émettant toutefois quelques commentaires, avis personnel : universitaire, se rendait probablement en cours, il aurait dû s’arrêter, les gens devraient être plus attentifs.
Harold raconte les faits en ajoutant beaucoup de mots choquants et en déformant les propos de Jean. Il déforme : jeune universitaire ( ?) => étudiant fou, écoutant la radio( ?), se rendant pour les cours => en retard, rouler assez vite => à toute vitesse (+90km/h), ébranlée => hystérique, une dent cassée => des dents cassées.
La police en a conclu que la faute revenait entièrement à la femme qui n’était pas dans la bonne présélection, qu’elle n’avait pas indiqué ses intentions et qu’elle était dans un virage interdit. D. En tout cas pas celle d’Harold, car il racontait un fait qui lui avait été raconté. Je pense que le récit de Jean est plus proche de la