Commentaire sur nana
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Commentaire de Français
Au XVIIIème siècle le mouvement des Lumières remet en cause les bases de la société (Eglise, gouvernement …). Novateur et totalement anti-traditionnel, le roman des Lumières du XVIIIème siècle est représenté par Voltaire. Durant cette période la censure de l’Etat et de l’Eglise est très présente et de nombreux auteurs en sont victimes notamment l’Abbé Prévost. En effet « Manon Lescaut » a été jugé scandaleux, fut saisi et condamné à être brûlé à deux reprises en 1733 et 1735. Ainsi dans « Manon Lescaut », roman de l’Abbé Prévost publié en 1731, l’auteur fait le récit de la rencontre entre le Chevalier des Grieux, jeune homme bien sous tout rapport et Manon Lescaut, une future religieuse. Dans un premier temps nous analyserons d’abord la rencontre du Chevalier des Grieux avec Manon une femme troublante, puis nous étudierons dans une seconde partie une femme à l’origine d’une passion fatale.
Dans un premier temps, nous analyserons la rencontre du Chevalier des Grieux avec une femme troublante, Manon. Dans cet extrait, le narrateur fait un portrait allusif de Manon. En effet, le narrateur nous donne très peu d’informations sur le physique de celle-ci, nous savons juste qu’elle est jeune « fort jeune » (l.7), qu’elle a un percepteur « homme d’un certain âge » (l.8) donc qu’elle est issue d’un milieu aisé. Seul la périphrase « la belle inconnue » et « si charmante » sont les seules expressions qui qualifient physiquement Manon Lescaut. Si le narrateur ne faut qu’un portrait allusif du physique de Manon, il nous donne des éléments plus concrets sur son portrait moral. Manon est une fille qui semble être naïve, décomplexée et bien sous tout rapports. L’adverbe « ingénument » suggère que Manon est candide. A la ligne 13-14 on peut voir que Manon n’a aucune gène face à l’inconnu qui lui parle, elle semble avoir l’habitude d’être abordée par de hommes. A la ligne 18, l’expression « car elle était bien plus