commentaire sur le caca
Il se leva, s’avança vivement. Elle ne lui tendit pas la main, et murmura, à voix basse : « Je n’ai que peu d’instants. Il faut que je rentre, mettez-vous à genoux, près de moi, pour qu’on ne nous remarque pas. »
Et elle s’avança dans la grande nef, cherchant un endroit convenable et sûr, en femme qui connaît bien la maison. Sa figure était cachée par un voile épais, et elle marchait à pas sourds qu’on entendait à peine.
Quand elle fut arrivée près du chœur, elle se retourna et marmotta, de ce ton toujours mystérieux qu’on garde dans les églises : « Les bas-côtés vaudront mieux. On est trop en vue par ici. »
Elle salua le tabernacle du maître-autel d’une grande inclinaison de tête, renforcée d’une légère révérence, et elle tourna à droite, revint un peu vers l’entrée, puis, prenant une résolution, elle s’empara d’un prie-Dieu et s’agenouilla.
Georges prit possession du prie-Dieu voisin, et, dès qu’ils furent immobiles, dans l’attitude de l’oraison :
- Merci, merci, dit-il.
Je vous adore. Je voudrais vous le dire toujours, vous raconter comment j’ai commencé à vous aimer, comment j’ai été séduit la première fois que je vous ai vue... Me permettrez-vous, un jour, de vider mon cœur, de vous exprimer tout cela ?
Elle l’écoutait dans une attitude de méditation profonde, comme si elle n’eût rien entendu. Elle répondit entre ses doigts :
- Je suis folle de vous laisser me parler ainsi, folle d’être venue, folle de faire ce que je fais, de vous laisser croire que cette... cette... cette aventure peut avoir une suite. Oubliez cela, il le faut, et ne m’en reparlez jamais.
Elle attendit. Il cherchait une réponse, des mots décisifs, passionnés, mais ne pouvant joindre les gestes aux paroles, son action se trouvait paralysée.
Il reprit :
- Je n’attends rien... je n’espère rien. Je vous aime. Quoi que vous fassiez, je vous le répéterai si souvent, avec tant de force et d’ardeur, que vous finirez bien par le