commentaire manette salomon e et j de goncourt
Edmond et Jules de Goncourt sont deux frères du XIXème siècle, ils appartiennent au mouvement naturaliste et ont écrit des œuvres ensemble telles que Madame Gervaisais ou Idées et sensations.
Nous sommes ici en présence d'un extrait du roman Manette Salomon d'Edmond et Jules de Goncourt écrit en 1867 qui nous raconte la vie, les sentiments d'un peintre « Coriolis « qui est atteint d’un bizarre phénomène : il ne perçoit plus aucune sensation lumineuse au fur et à mesure du temps. À tel point que même d’anciennes peintures qu’il admirait lui paraissaient ternes, sans lumière, sans émotion.
Nous allons donc dans un premier temps nous intéresser au portrait complexe de Coriolis, à savoir son portrait moral puis son portrait en situation
Enfin dans la dernière partie nous expliquerons la conception originale de la création selon Coriolis, une conception illuminée qu’il représente sous l’acharnement
I) Portrait complexe du peintre Premièrement on remarque que cet extrait dégage surtout le portait moral du peintre. Le portrait physique n’est pas ou peu décrit. On s’aperçoit que certains passages dévoilent des traits de son caractère comme de la ligne 1 à 4 : « Avec l’énervement de l’homme, une surexcitation […] Ses yeux étaient devenus presque fous. ». On comprend clairement que l’artiste Coriolis est une personne très nerveuse, presque hyperactive ; grâce à ce type d’expression : « Avec l’énervement de l’homme », « une surexcitation était venue à l’organe artiste du peintre », « le sens de la couleur s’exaltant en lui ». On repère des termes forts tels que : énervement, surexcitation, exaltant.
Ensuite nous pouvons remarquer une gradation, qui insiste fort sur l’impact de son exaltation artistique à la ligne 3 : « troublé, déréglé, presque enfiévré sa vision ». Le champ lexical, quant à lui, est péjoratif : on retient des mots qui pèsent comme « pénible