Commentaire composé : « les conquérants », José Maria de Hérédia
2), par l’alliance de mots de sens contradictoires, expriment bien les conditions que fuient les Espagnols. Leur pays n'est plus qu'un « charnier », un nid de rapaces hideux à la vue et repoussant par son odeur qui rappelle la mort. Les sonorités du premier vers traduisent ce dégoût et la souffrance des Espagnols : consonnes [h], [ʃ], [n], assonances en [o], [c], [a]. De plus, comme les conquérants sont des « routiers et des capitaines » (v.3), ils ont vraisemblablement contribué aux guerres, aux pillages et aux massacres. Ils fuient cette terre à laquelle on ne peut plus rien prendre. De nombreuses allitérations en [r] évoquent leur brutalité tout au long de la première strophe, justifiant le choix de l'adjectif « brutal » au vers 4 pour qualifier …afficher plus de contenu…
Hérédia s’applique à reconstituer avec exactitude cette dynamique : un niveau de