Coloration du verre
Les verres contenant les modificateurs de réseaux usuels (alcalins, alcalino-terreux) sont habituellement complètement incolores dans la région visible du spectre. Cela change si les verres contiennent en même temps des éléments de la famille secondaire de la classification périodique. Ainsi les éléments de la famille secondaire de la quatrième période Cu, Ti, V, Cr, Mn, Fe, Co et Ni ont les plus importants. Il se produit pour ces éléments possédant des sous-couches d des transitions électroniques (absorption d-d) même sous l’effet d’une lumière de faible énergie, si bien qu’il apparaît des colorations dans le domaine du visible. La couleur observée dépend tout d’abord de la configuration électronique et par conséquent de la nature de l’élément. Mais elle est ensuite également influencée par l’environnement qui ne peut être dans les verres courants que les ions oxygènes. A côté de la possibilité d’un changement de valence, il apparaît encore dans les verres la possibilité d’un changement de coordinence, ce qui agit aussi sur la couleur. Il existe une parenté étroite entre les couleurs dans les solutions aqueuses et dan les verres, il est ainsi possible d’appliquer la théorie des champs de ligands (théorie du champ cristallin). Son application aux verres a été décrite en détail par Bates (1).Weyl (2) a fait paraître une monographie importante dans laquelle il étudie la coloration des verres. De nombreuses communications ont été présentées au Symposium sur les verres colorés (3). Les études systématiques de Bamford (4) (5) permettent d’après la théorie des champs de ligands, et à partir de la nature du spectre, de tirer des conclusions sur la valence et la coordinence des cations colorants. Très généralement on a pu en déduire que, pour une basicité croissante du verre, on favorise la valence la plus élevée et la coordinence la plus faible.
2) Acidité et Basicité :
Stegmaier et Dietzel (6) ont pu montrer la grande importance de la