Clownerie argentine
Aujourd'hui est vendredi, dès mardi nous sommes sans câble. Je ne peux pas regarder la télé, mais ce qui est pire, je ne peux pas me connecter à Internet.
L'administratrice du bâtiment appela TeleCentro pour les aviser de l'avarie et pour qu'ils envoient un technicien pour la solutionner.
Dirent que viendraient aujourd'hui, entre les neuf heures du matin et les trois heures de l'après-midi.
En attendant la miraculeuse apparition du technicien de TeleCentro, je ne me meus pas de mon appartement.
Vers midi arrive l'administratrice et me dit que TeleCentro appela pour informer qu'ils ne peuvent pas travailler sous la pluie, "parce que, vous comprenez, notre caisse se trouve dans la terrasse, et c'est là où il y a du courant vif, il serait dangereux."
Bien, on comprend ça, et elle demanda qu'est-ce que ça voulait dire.
"Nous allons arriver avec un peu de retard, peut-être aux quatre heures."
Mois je dis: "Ces cons toujours ont une excuse."
Nous regardons le ciel qui encore est versant des masses d'eau sur de nous, et continuons notre attente.
Finalement, aux trois heures, on sonne.
Je sors pour ouvrir et vois derrière la porte grillée un garçon brun sur une bicyclette.
Êtes-vous de TeleCentro?" demande-je.
"Oui. Et êtes-vous le monsieur du dix?"
"Non, je suis du trois. Lui du dix apparemment n'est pas là."
Le garçon brun consulte son agenda.
"Mais c'était lui du dix qui appela."
"C'est bien possible", dis-je, "mais nous aussi réclames parce qu' il n'y a pas de service de câble dans tous le bâtiment."
Et j'ajoute: "C'est pourquoi nous croyons que l'avarie se doit à votre caisse qui est là en haut, dans la terrasse."
Je fais un geste de la main droite.
Le garçon de TeleCentro imperturbablement répète: "Mais si vous êtes du trois et c'était lui du dix qui nous appela, je ne peux m'occuper que de la réclamation du dix."
J'ai la sensation qu'il soit venu le moment de perdre la contenance, comme on dit.
"Mais lui du dix n'est pas