Chronique
Mercredi dernier dans la capitale, l'épisode neigeux n'a pas rimé avec épisode heureux. Midi, le ciel est gris quelques flocons font leur apparitions sans tarir jusqu'aux environs de 17h. La dame de fer revêt un manteau blanc et les buttes Chaumont des allures de pistes de ski. La pagaille s'installe. Le trafic des bus est interrompu, les rues sont engorgées de voitures dans lesquelles ni les taxis ni les conducteurs lambda ne pouvaient circuler, RER qui tourne au ralenti, trottoirs glissants voire impraticables...Piétions, cyclistes, motards, automobilistes bloqués, les franciliens sont immobilisés. Tout ça à cause de la neige.
Du jamais vu depuis 20 ans.
L'occasion d'assister à quelques scènes d'anthologie. Si vous n'habitez pas en ile de france ou plutot à Paris, moquez-vous.
Petits pas obligent, cependant quelques escarpins s'aventurent sur les trottoirs, ils sont délicatement enveloppés de sacs plastiques pour les protéger.
Ça klaxonne, ça patine, ça bouchonne sur les routes.
16h, Brice Hortefeux annonce publiquement qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter, la situation est belle et bien prise en main, "il n'y a pas de problème apparent".
Mais comment expliquer la pagaille ? Les usagers de la route perdent patience face à la congestion des voieries . Le ton monte entre l'opinion publique et les politiques. On cherche alors un coupable. Les politiques, la DDE sont-ils les premiers responsables de ce chaos ? La neige serait-elle responsable...de la neige ?
Le premier ministre, depuis Moscou, désigne le coupable idéal : Météo France. Mais c'est surtout un manque de courage politique de ne pas vouloir assumer une telle désorganisation.
( Les franciliens comme la plupart des Français possèdent un équipement pour se parer des conditions météorologiques hivernales, chaines pour les voitures lors des vacances au ski). N'aurait-il pas été bon de mettre en œuvre une politique de prévention la veille et des moyens