Chiste
Mais la méthode d'extraction, dite de fracturation hydraulique ou fracking est une technologie à haut risque, qui peut avoir un impact dévastateur sur la santé et l'environnement local.
La technique du fracking consiste à forer un trou jusqu’à 4km sous terre dans la roche de schiste.
Un mélange d'eau, de sable et de composants chimiques est ensuite injecté sous très forte pression. La roche de schiste est alors fracturée, laissant alors le gaz de schiste prisonnier s'échapper. Aujourd'hui, l'industrie souhaite développer en Europe, la production de gaz de schiste et l'usage de la fracturation hydraulique. Mais en quoi cela devrait-il nous inquiéter ?
Tout d'abord, le processus de fracturation utilise une considérable quantité d'eau douce. Chaque opération de fracturation nécessite l'injection d'environ 19 millions de litres d'eau tout au long de son processus. Cela suffirait à alimenter pas moins de 1000 personnes en eau potable en Europe pendant 1 an. Il y a ensuite tout ces déchets toxiques issus du processus de fracturation, chaque opération requiert l'injection de 80 à 300 tonnes de produits chimiques toxiques dans la terre, parmi lesquels des composés organiques volatiles, des plastifiants ou des produits pétrochimiques. Ajoutant à cela, les éléments radioactifs et métaux lourds naturellement présents dans le sol qui remontent également à la surface lors du processus d'extraction, remonte alors à la surface un fluide toxique radioactif qui représente un sérieux danger sanitaire en particulier pour les populations locales. Qu'advient-il alors de ce fluide ?
Une partie s'évapore d'elle même chargeant l'air de substances cancérigènes, le reste, lui, part en retraitement. Malheureusement la plupart des installations des traitements des eaux n'est pas équipé pour traiter les mélanges toxiques, les métaux lourds ou la radioactivité. Et quand