chapitre 6 candide commentaire
Le texte étudié est le chapitre 6 de Candide écrit par Voltaire au XVIIIème siècle. Ce texte, tiré du conte philosophique Candide ou l’Optimisme, appartient au mouvement littéraire des Lumières, dans lequel Voltaire fut l’un des auteurs représentatifs de ce mouvement. Ce conte expose indirectement un point de vue sur le monde, sur la morale, sur la religion, sur le pouvoir politique et sur la liberté des hommes. Dans ce passage, les héros Candide et Pangloss se retrouvent, suite à un naufrage à Lisbonne près son tremblement de terre. Suite à ce dernier l’Inquisition, tribunal judiciaire de l’Eglise, organise un autodafé (cérémonie où l’on exécute les hérétiques condamnés par le tribunal de l’Inquisition), et condamne Pangloss et Candide. C’est pour Voltaire l’occasion de dénoncer l’Inquisition. Nous verrons de quelle manière l’ironie devient l’arme de Voltaire afin de dénoncer l’absurdité de la justice. Ainsi nous verrons dans une première partie l’absurdité de la justice et dans la seconde partie l’ironie. Dans cette première partie nous allons étudier l’absurdité de la justice. En effet dans ce chapitre, Voltaire met en avant la superstition religieuse dénonçant l’absurdité de l’autodafé. Nous constatons, que l’idée d’organiser un autodafé ne s’appuie sur aucun élément rationnel : « le spectacle de quelques personnes brulées à petit feu (…) est un secret infaillible pour empêcher le terre de trembler » (l.5). En outre la différence entre les moyens utilisés (bruler quelque personne à petit feu) et la fin recherchée de cette action (arrêter le terre de brûler) discrédite complètement cette initiative. Nous observons que Voltaire introduit des connecteurs logiques que l’on peut qualifier de trompeurs : « on avait en conséquence saisi un Biscayen (…) » (l.8). Cette phrase ne peut être qualifiée de logique car il n’existe aucun lien de cause-conséquence entre un tremblement de terre et l’arrestation d’un