Commentaire candide chapitre 12
Introduction : * Cadrage * En quoi ce récit propose-t-il derrière l’humour une réflexion sur le mal ? * 1. L’horreur du récit et la légèreté avec laquelle il est raconté
2. L’omniprésence du mal
Commentaire :
1) L’horreur du récit et la légèreté avec laquelle il est raconté
a) La présence de la guerre
- Champs lexical de la guerre « à feu et à sang » ; « il n’en réchappa pas un Janissaire », aucune pitié, civils tuées…
- « ni au sexe ni à l’âge », indifférenciation de la guerre
- La guerre touche les deux camps, symétrie b) Une succession de malheurs
- Champs lexical du commerce « revendre » ; « acheta » ; « vendit »…
- Passage d’une personne à l’autre, succession des villes, accélération du rythme
- Le « je » est à la voix passive, sinon elle est qualifié par le pronom COD « me », elle est balloté d’une ville à l’autre, elle est objet
- Phrases du premier paragraphe qui se raccourcissent, présent de narration, accélération du rythme
- Utilisation du pronom personnel « je » et de la voix passive
- Tous les malheurs qu’elle traverse
- Fin de l’extrait : elle est servante de cabaret, symétrie par rapport au début du texte, elle finit dans « la misère et dans l’opprobre »
c) Du comique malgré tout
- Ironie permanente du narrateur, détachement amusé de celui-ci
- A la limite de l’humour noir (humour sur des sujets graves comme la mort)
- « on tua prodigieusement de Russes » oxymore avec le verbe « tuer », et utilisation d’un adjectif inadéquat, ironique
- « c’était la loi de la guerre » fatalisme, légalisation des actes horribles et des avances du chirurgien français
- « le repas que nous leur avions fourni », tournure ironique.
2) L’omniprésence du mal
a) Un châtiment inhumain
- Cannibalisme justifié par le fait que les Janissaire ne veulent pas rompre leur serment (« avaient juré de ne se jamais rendre »), les vies des Eunuques et des femmes ont moins