Cas Vérifone
Contexte
En 1981, une entreprise des plus innovatrice a vu le jour, VeriFone. Leader mondial des systèmes d’automatisation de transactions monétaires et possédant un taux élevé de 80% de part de marché, elle est le numéro un en matière de terminaux de paiement. Possédant une excellente dynamique concurrentielle, ils s’allient avec la concurrence afin de croître leur portée et leur évolution. L’innovation est leur principale mission. Grace à une décentralisation, qui permet de nombreux avantages concurrentiels, en 1997, on comptait presque 4000 employés dispersés dans le monde, sans siège social ni bureau. Les employés sont engagés par vidéoconférence, selon l’intuition de M. Tyabji, PDG de VeriFone, et sont assignés à un poste sans se soucier d’une certaine hiérarchie. Étant une compagnie avant-gardiste, elle utilise uniquement un réseau de communications virtuel, réseau sur lequel les membres de VeriFone devraient être branchés en tout temps. VeriFone prêche la culture de l’urgence qui se traduit par le fait que grâce à cette décentralisation l’entreprise est constamment en mouvement. L’entreprise tient à ce que tous ses gestionnaires partagent cette culture qui prône l’excellence et chacun doit vivre sa vie en fonction de la philosophie de VeriFone. Enfin, tous les membres sont considérés égaux et ont le même poids décisionnel aux yeux des dirigeants. Les sources de leadership favorisant l’excellence sont très nombreuses, s’assure de cette constante motivation et engagement à l’excellence.
Énumération des problèmes
Tout d’abord, le cas de VeriFone démontre certaines lacunes au niveau de l’organisation de l’entreprise. Nous y retrouvons une structure virtuelle très peu hiérarchisée, embauchant beaucoup de personnel, parfois à des postes hauts placés, qui peut laisser place à un sentiment d’amertume et de colère. Le fait que tous les employés soient égaux peut faire en sorte que ces gens ne se sentent pas apprécié à