Cas Navmed
Analyse du contexte
1. Luigi Mancini utilise le style de direction dit « paternaliste ». En effet, dans son entreprise, il accorde une confiance limitée à ses employés : une méfiance existe. Il concentre également tous les pouvoirs et n’accepte pas d’en déléguer une partie.
Il se dit être pourtant proche d’eux, et compense les bons éléments de l’équipe en les invitant dans sa villa construite dans la Calanque.
Cependant, il est difficile pour un individu ne faisant pas partie du cercle proche du dirigeant, d’intégrer l’entreprise et d’être reconnu et de faire progresser sa carrière.
2. Il existe deux types de parties prenantes : les parties prenantes internes qui comprennent les dirigeants et les salariés, et les parties prenantes externes qui comprennent les actionnaires, les banques, les fournisseurs, les clients et l’Etat. Le dirigeant de Navmed, Luigi Mancini, est en conflit quasi permanent avec ses parties prenantes externes : les autorités du port de Marseille où sont concentrés plus de 60% des clients de l’entreprise. Un de ces principaux clients a également mis fin au contrat qui les liait, et qui rapportait environ 15% du chiffre d’affaire de l’entreprise.
Navmed est également en conflit avec ses parties prenantes internes : Suite à la mise au chômage de plusieurs de ses employés, des tensions naissent au sein de l’entreprise. Il fait développer un sentiment d’injustice au sein du groupe des ouvriers de chantiers. Le dirigeant refuse également toute discussion avec les salariés.
Problèmes de management
3. Cette théorie de Cyert et March montre que les décisions sont affectées par la qualité et la quantité d’informations mises à disposition du décideur. Il n’en ressort donc aucune solution satisfaisante. Les entreprises n’ont pour objectif que celle définie par les individus qui ont souvent des intérêts divergents. Les attentes des individus ne sont pas identique ce qui crée des divergences d’opinion qui se