Cas ikéa
Il existe trois taux directeurs (qui peuvent prendre des noms différents en fonction des pays) (du plus faible au plus élevé) : * le taux de rémunération des dépôts * le taux de refinancement (« taux refi ») * le taux d'escompte ou taux du prêt marginal
Le taux directeur de la Banque centrale européenne (et des autres banques centrales) est le taux de refinancement minimum. C'est le principal outil dont dispose la BCE pour influer sur l'octroi de crédits et moduler l'inflation dans la zone euro.
Cet instrument, utilisé lors des opérations hebdomadaires de refinancement par la BCE pour alimenter les banques en liquidités, est le véritable baromètre du coût du crédit dans les seize pays qui ont adopté la monnaie unique européenne.
Les banques qui veulent se refinancer à court terme peuvent le faire en payant un intérêt sur la somme qu'elles empruntent auprès des banques centrales de leurs pays respectifs. Cet intérêt est calculé d'après le taux en cours à la BCE. Si ce taux d'intérêt est fort les banques vont limiter leurs crédit sachant que le refinancement leur sera couteux , elles auront le comportement inverse si ce taux d'intérêt est faible.
Les banques répercutent ensuite, en principe, ce loyer sur les intérêts des crédits qu'elles accordent à leurs propres clients. Plus le taux de la BCE est bas, plus le coût du crédit a des chances d'être bon marché ce qui, en théorie, favorise la croissance.
C'est le raisonnement que fait cette fois la BCE, alors que la crise financière fait rage et que les perspectives de croissance dans la zone euro sont de plus en plus sombres.
A l'inverse, une hausse du taux du crédit permet théoriquement de ralentir la demande et par conséquent d'éviter une surchauffe génératrice d'inflation. Sommaire[masquer] * 1 Incidences