D’autre part, le poème onze de la partie Sillons et vilebrequin montre la folie du personnage décrit. Jérôme Lafond nous dévoile la folie du personnage à travers un premier thème du symbolisme qui est l’angoisse intérieure. L’homme fait preuve de malaises psychologiques, car dans le poème, il n’a pas toute sa tête. L’auteur utilise les parties du corps pour montrer qu’il a une double personnalité "[Sa] main droite est plongée dans le bassin de l’hystérie ". Cette métaphore nous fait constater qu’une moitié du personnage est folle. Aussi, le rejet "de l’hystérie" veut mettre l’accent sur l’hystérie et sur le trouble psychiatrique pour bien montrer une première personnalité de cet homme. D’un autre côté, "[la] main gauche signe une déclaration de tous les jours ". Aussi une métaphore, celle-ci indique que cet homme a encore une partie de lui-même un peu plus lucide. Cette autre personnalité fait ce que tout le monde fait, soit vivre son quotidien. En utilisant ces deux parties du corps, l’auteur montre la distinction et l’opposition entre les deux personnalités. Celles-ci sont complètement différentes et reflètent la folie. De plus, un autre thème du symbolisme utilisé dans ce poème est la décadence. La condition du personnage ne s’améliore pas. Il va même jusqu’à manger de la démence. "Au bout de la fourchette il y a la démence ". Sa double personnalité est nourrie par la démence, ce trouble mental grave, caractérisé par un affaiblissement progressif des fonctions intellectuelles dont l’homme souffre. D’ailleurs, lorsque l’homme est chez la coiffeuse et que celle-ci lui pose des questions, il n’est pas content d’avoir à se dévoiler. Le polygraphe, détecteur de mensonge, peut voir la folie à travers les réponses. C’est pourquoi "Une moitié veut son bien [et] L’autre moitié veut voir ses intestins ". À travers cette métaphore, on constate la décadence, la folie de cette autre moitié. Pour voir les intestins de quelqu’un, il faut lui ouvrir le ventre. Lorsqu’on ouvre