Adorable femme des neiges
Dans la suite poétique «Adorable femme des neiges», la femme est, tout d’abord, signe de pureté. Le poète la décrit comme un être rayonnant et resplendissant : «tu t’inscris / lumineuse de tous feux / ravissante et ravie» (P.156). Le pléonasme «lumineuse de tous feux» renforce le sentiment de blancheur et d’éclat dégagé dans l’extrait en amplifiant la brillance de la femme. La lumière est ici symbole de vérité, d’innocence, de simplicité et de perfection. Aussi, la femme est représentative de la pureté puisque l’on lui attribut des qualités célestes : « La vie jouait facile dans ton halo / car l’ombre ne voyage pas avec toi» (P.152). Dans cet extrait, le mot «halo» fait référence à l’auréole qui entoure la tête des anges et des saints. La femme est une telle source de lumière qu’aucune ombre ne peut être présente lorsque la femme est là, comme si tout était parfait, tout était pur. C’est donc en décrivant la femme comme une personne lumineuse et en lui attribuant des caractères divins que Roland Giguère idéalise la femme dans sa suite poétique «Adorable femme des neiges».
Ensuite, la femme est l’effigie de l’espoir pour l’homme. À la simple pensée de la dame, l’homme reprend espoir à la vie : «il y a des jours où tout est vain / sauf ton image / sauf la blancheur de ton corps / sur ces terres amères» (P.148). La reproduction du corps de la femme dans l’esprit de l’homme est, pour lui, une source d’espérance et de courage afin de continuer à avancer parmi «les jours où tout est vain» et «les terres amères». Aucune autre pensée ne lui permet de demeurer en vie. De plus, la présence de la