Bruits
Je rêve, demain de me réveiller
Grace au réveil et sa gaie mélodie.
Quelle agréable idée de paradis
Que d’entendre ce chant m’émerveiller.
A cet instant précis et inédit,
Je quitte ce triste monde du silence
Et j’entre dans la joyeuse danse
De tous ces bruits qui me sont interdits.
I. Choix du thème :
Je voulais faire un poème sur ma surdité pour exprimer mes regrets de ne pas entendre.
II. Situation d’énonciation :
J’ai utilisé plusieurs fois la première personne du singulier : Je ; me ; m’ ; j’ ; me (Soulignés dans mon poème ci-dessus)
III. Emploi du lexique des sentiments :
Je désirai mettre en opposition la tristesse de ne pas entendre avec le bonheur ignoré des personnes qui entendent et se plaignent du bruit.
« triste » est opposé à « joyeuse »
« rêve » et « interdits » soulignent le fait que tout cela ne pourra jamais se réaliser.
IV. Les champs lexicaux :
Pour mettre en évidence mon rêve d’entendre j’ai choisit le champ lexical joyeux
La musique : mélodie ; chant ; danse
Le bonheur : gaie ; agréable ; paradis ; émerveiller ; joyeuse.
Ensuite j’ai opposé ces champs lexicaux à ceux qui sont contraignant pour les « entendants » :
Le bruit : réveil ; bruits
V. Les figures de style :
Rythme irrégulier : Rythme joyeux dans le premier quatrain, qui s’accélère progressivement dans le second quatrain jusqu'à l’avant dernier ou la tristesse se fait s’installe (« triste monde du silence ») et enfin terminer pour indiquer au lecteur que je suis sourd dans le dernier vers.
Personnification : Les bruits sont personnifiés par la danse
Rejet : Vers 2 du vers 1; vers 4 du vers 3 ;
Enjambement : vers 7 et 8
Anaphore : Répétition de mots exclamatifs : « Quelle », « Que ».
Antithèse : « Je quitte » est opposé à « j’entre » ; « triste monde du silence » à « joyeuse danse »
VI. Composition :
Pour mettre en forme mon poème, j’ai tout d’abord cherché des vers en utilisant les