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Élisabeth Badinter est une des trois filles du publicitaire Marcel Bleustein-Blanchet et de Sophie Vaillant, petite-fille d'Édouard Vaillant. Agrégée de philosophie3, spécialiste du siècle des Lumières3,4, elle a été maître de conférences à l'École polytechnique4.
Publicis[modifier | modifier le code]
Son action militante se lie avec sa fonction de présidente du conseil de surveillance de Publicis. Depuis 1996, elle est également la deuxième actionnaire du groupe, dont elle détient 10,99 % du capital et 19,92 % des droits de vote. Ce rôle de « garante morale du troisième groupe mondial de publicité », selon l'expression d'Acrimed, n'est pas sans lui attirer des critiques concernant les « représentations sexistes de la femme » dans le domainepublicitaire5,6,1.
Du fait de sa proximité avec le Parti socialiste, elle se trouve au cœur de la polémique concernant le bonus de 16 millions d'euros touché par le patron de Publicis, Maurice Lévy, lors de la campagne présidentielle de 20127. Elisabeth Badinter justifie ce bonus en affirmant à propos de Maurice Lévy: « Aucune entreprise n'a jamais eu un meilleur capitaine. Il est rassurant pour nous tous qu'il soit à la barre. Son expérience est indispensable et nous avons la certitude qu'il saura nous mener à bon port »8.
Fortune et revenus[modifier | modifier le code]
En 2011, le magazine Challenges estime sa fortune à 652 millions d'euros, soit la 56e fortune de France9. En mars 2012, elle est classée par le magazine américain Forbes 13e personne la plus riche de France, avec une fortune personnelle estimée à 1,1 milliard de dollars10.
En 2012, sa rémunération fixe pour présider le conseil de surveillance de Publicis s'élevait à 240 000 euros par an11.
Essais et prises de position[modifier | modifier le code]
Son essai Fausse route, publié en 2003 et qui fustige la misandrie et la « posture victimaire » des féministes françaises contemporaines12, ainsi que divers écrits