Biographie du bellay
Joachim du Bellay naît à Liré, en Anjou, en 1522. Son enfance, dans la bourgeoisie (son cousin est comte du Piémont) se passe heureusement, au contact avec la nature. C'est à la faculté de droit, à Poitiers, que du Bellay rencontre Pierre de Ronsard, qu'il suivra au collège de Coqueret. C'est là, sous l'influence de son professeur de grec, Jean Dorat, qu'ils décideront de former un groupe de poètes appelé la Pléiade. Il écrit alors une thèse : Défense et illustration de la langue française. En effet, l'objectif de la Pléiade est de créer des chefs d'œuvres en français aussi bons que ceux des latins et des grecs (objectifs parfaitement en accord avec François 1er, roi de l'époque, qui souhaite donner des lettres de noblesse au français. Plus tard, la Brigade se transformera en Pléiade avec l'arrivée de quatre nouveaux membres : Rémi Belleau, Etienne Jodelle, Pontus de Tyard et Jean-Antoine Baïf. Son premier recueil de sonnets, L'Olive imite le style du latin Pétrarque. Plus tard, du Bellay ne quittera la France que pour accompagner son oncle (un êveque), à la cour pontificale, à Rome. Il attendait avec impatience de découvrir Rome et la culture antique... Cruelle déception. Comme secrétaire de son oncle, du Bellay vivra une vie d'ennui, loin de la liberté qu'il espérait, il se retrouve aux beau milieu des intrigues de la cour du Pape. Il écrira là-bas Les Regrets, où il critiquera la vie romaine et exprimera son envie de rejoindre son Anjou natal... et les Antiquités de Rome, sur la Rome antique. Joachim du Bellay mourut en 1560, mettant fin à la Pléiade.
En 1560, Du Bellay meurt d'une apoplexie, à sa table de travail dit-on le 1er janvier 1560, à l'âge de 37 ans. Il est inhumé à Paris, en la chapelle de saint-Crépin. Publication posthume de : Le Discours au roi sur la