Bilan marketing des performances de l’entreprise : • Un chiffre d’affaires en hausse qui passe de 19,8 à 22,1 milliards d’Euros. • Une augmentation constante du nombre de clients qui passent de 807 à 861 millions de 99 à 2000 grâce à des acquisitions de parts de marché en Méditerranée et un trafic en hausse dans le TGV avec 800 millions de personnes transportées soit +7% de croissance en 2000. La mesure en milliard de voyageurs .km permet dorénavant de s’intéresser à la distance parcourue. La croissance du chiffre d’affaire vient en effet à la fois de l’augmentation du nombre d’usagers et du nombre de Km parcourus. Il est en nette croissance de 2000 à 2004. • En terme de rentabilité, la SNCF a vu son bénéfice net positif en 2000 (68 millions d’Euros) se dégrader en 2001 et 2002. Les lourds investissements concédés pour l’extension du TGV, l’amélioration des services commerciaux et des lourdes pertes dans les trains corail en sont les principales raisons. Un vaste programme d’économies et des cessions d’actifs ont ensuite permis à l’entreprise de renouer avec des bénéfices positifs. • La SNCF dispose d’une image de sécurité et de fiabilité. Sa notoriété bâtie sur son histoire et ses innovations technologiques ne peut que se renforcer par la mise en place d’actions de communication et de gestion de marque.
Inventaire critique des ressources : • La SNCF, entreprise publique s’autofinance en grande partie mais peut également obtenir des subventions de l’état. Néanmoins, si son résultat financier est positif en 2000, il devient négatif en 2001 et 2002, ce qui fragilise l’entreprise. Les cessions d’actifs et les économies d’achat ont ensuite permis à la SNCF de renouer avec une situation saine. • La SNCF est une société à vocation technologique. « La compagnie a une histoire traditionnellement technicienne » avec une forte capacité d’innovation technologique ; SNCF vient d’ailleurs d’être primée pour ses recherches en Télécom haut débit