Beauté
"la beauté", est un poème extrait du célèbre recueil "les fleurs du mal" de son auteur Charles Baudelaire, héritier du principe" l'art pour l'art "du mouvement parnassien qui n'est qu'une réaction à l'excès des sentiments du mouvement romantique. Le parnasse favorise un labeur sérieux, un abandon du lyrisme, et une quête de beauté.
Fidèle à son courant, Baudelaire a choisis pour son poème une forme fixe: le sonnet, où il parle de la beauté comme intérêt poétique, ceci en faisant appel à la suprématie de la beauté, les caractères d un poème idéal, et la méthode du travail d'un poète.
Le premier quatrain commence par un "je" féminin, orgueilleux, "je suis belle", Baudelaire incarne la beauté dans le corps d'une belle femme il s'agit d'une allégorie qui structure tout le sonnet à la forme(abab-cdcd-efe-ghh), cette femme se vante et se compare à une pièce sculptée, et dont le sein inspire tous les auteurs, ici Baudelaire affirme que rien ne pousse l auteur à écrire que la beauté elle-même, les assonances(el) et (jer)dans le premier quatrain donne une fluidité, un prolongement qui s'oppose à tour de rôle au resserrement des assonances(ur) donnant une belle musicalité au poème..
Il personnifie la beauté par le corps d'une femme qui parle(sein,cœur,pleure,ris,mes yeux)ce qui donne un caractère de vivacité à la beauté,
la deuxième strophe est aussi commencé par le même "je" et lui accorde la souveraineté (je trône dans l'azur),la beauté pour lui est la plus suprême ,il utilise une deuxième comparaison et cette fois ci à un sphinx qui est un lion au buste d’une femme, il a choisi cet hybride symbole de force et de beauté en même temps, selon lui, ce qui est beau est surement fort.il a recours à une deuxième métaphore dans le vers8 (que j ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments),en parlant des attitudes de cette femme ou de cette beauté, il veut dire probablement que ces monuments ou ces poètes n'ont ce caractère de fierté que parce qu' ils ont les