Assurance risque energie
Le marché des assurances de risques énergie est important en Algérie. Le P-DG de la Cash Assurances, une compagnie spécialisée, en parle et nous explique la complexité de cette activité qui devrait, selon lui, connaître un essor en fonction des investissements à l'ordre du jour, notamment dans le segment du dessalement d'eau de mer.
Partenaires : Vous avez organisé au début du mois de janvier un séminaire sur les assurances dans le secteur de l'énergie. Pouvez-vous nous rappeler à cette occasion les compétences de votre compagnie et nous restituer les thèmes que vous avez abordés ?
Nacer Saïs : Volontiers. La Cash est une compagnie d'assurances spécialisée dans le domaine de protection contre les risques dans l'industrie des hydrocarbures. Sa mission consiste, depuis son lancement en 2000, à assurer les risques industriels dans ce secteur, en particulier les installations pétrolières et gazières, le transport maritime du pétrole et du gaz produit par le groupe Sonatrach… Depuis peu, nous investissons un nouveau segment de l'énergie en Algérie : le dessalement d'eau de mer et l'assurance des unités de production d'eau potable que l'Etat algérien a construites ou projette de le faire. Toutes les unités en cours de construction actuellement sont par exemple assurées par Cash Assurances. Par ailleurs, la compagnie est constituée de capitaux publics. Sonatrach en est le principal actionnaire.
Naftal, la Compagnie centrale des réassurances (CCR) et la CAAR y détiennent également des parts.
A combien s'élève la valeur d'assurance de Sonatrach contractée chez Cash ? Et quel type de relation avez-vous avec Sonatrach ?
Comme je l'ai déjà dit à plusieurs occasions, la valeur d'assurance de Sonatrach s'élève à 2,7 milliards de dollars. Cash Assurances entretient par ailleurs deux types de relation avec le groupe pétrolier. Le premier est relatif au fait qu'il est notre client et au fait que nous assurons l'essentiel