Article sur ce que j'appelle oubli
Elle est composé d'une longue et unique phrase interminable qui nous retrace la sauvage mise à mort d'un voleur de bière par quatre vigiles, le 29 décembre 2009 à Lyon.
« Quand il est entré dans le supermarché, il s'est dirigé vers les bières. Il a ouvert une canette et l'a bue. À quoi a-t-il pensé en étanchant sa soif, à qui, je ne le sais pas. Ce dont je suis certain, en revanche, c'est qu'entre le moment de son arrivée et celui où les vigiles l'ont arrêté, personne n'aurait imaginé qu'il n'en sortirait pas. » Tout est dit dans le résumé, et tout est ressenti en lisant ce livre faisant part d'une violence humaine qu'a du surmonter le voleur, en le lisant nous éprouvons de la culpabilité à faire partie de cette société d'injustice.
Ce court récit m'a bouleversée, m'a beaucoup questionnée, comment un homme peut mourir pour si peu? Mais cette question n'a évidemment aucune réponse, un lourd silence se porte sur cette homme qui n'a pas le temps de crier, de se débattre car il est déjà tués.
Malgrès sa mort, l'histoire continue jusqu'a l'audience qui est raconté au début du roman, et « ce que le procureur a dit, c'est qu'un homme ne doit pas mourir pour si peu» Laurent Mauvignier est le narrateur omniscient qui restitue toute les scènes et qui de même exprime son opinion, et laisse la parole a ses narrateurs.
La douleur du mort est retranscrit dans ce livre dédié au frère de la victime.
Nous arrivons enfin à la fin du récit avec le souffle