Aristote
Gymanse de Burier
Aristote
Redéployez la philosophie morale d’Aristote à partir des sept péchés capitaux (avarice, colère, envie, gourmandise, luxure, orgueil, paresse).
Aristote définit l’éthique comme un domaine des agissements humains en tant qu’action, qui repose sur des décisions. C’est en cela que se démarque la philosophie d’Aristote à celle de Platon, puisque celui-ci est dirigée vers le monde des idées, l’immuable et l’éternel. Selon Aristote tout tend vers un bien qui est propre à chacun de nous et dans lequel l’homme trouvera sa satisfaction. Le but final des hommes étant, donc, l’aspiration au bonheur. Puis, il caractérise la vertu éthique comme ne naissant pas d’un jugement, elle s’obtient grâce à l’exercice, l’habitude et l’apprentissage. Elle est définie comme le juste milieu entre deux extrêmes répréhensible. Ainsi, tous les hommes éduqués et raisonnables peuvent éviter les excès en tout genre, soit en trop, soit en moins. Il ne faut que rechercher le juste milieu, qui est synonyme pour Aristote de bonheur. La vertu concerne donc, les passions et les actions des hommes, et c’est dans nos actions et nos passions qu’il y a soit excès, soit un manque ou dans le meilleur des cas, un juste milieu. Il faut savoir éprouver les sentiments comme il convient et savoir conserver la vraie mesure, afin de ne pas exagérer ou minimiser ses émotions. L’excès en trop et/ou l’excès en moins est donc une faute. Le milieu est le but qu’il faut sans cesse rechercher. La vertu est une habitude, un mode de vie qui dirige nos décisions. Cependant le milieu est relatif à notre propre personne, elle varie donc d’un individu à un autre. Les 7 péchés capitaux, est d’abord une notion qui a été définie par le catholicisme, ils représentent les comportements humains à éviter, afin de ne pas commettre de péchés. Ils se rattachent donc à la philosophie de la vertu éthique d’Aristote. A mon avis, certains d’entre eux ne sont pas à proprement parler des péchés,