Aristote

395 mots 2 pages
Ce chapitre va définir la justice distributive par l’égalité proportionnelle. Un premier argument justifie cette définition à partir du droit défini comme égalité. En effet, l’injustice particulière nous montre que l’inégalité et l’inégal se divisent en plus grand et plus petit. L’égalité des personnes est inséparable des choses auxquelles elles ont droit, c’est-à-dire qu’on ne peut considérer comme égales que deux personnes qui ont droit à des choses égales, et qui bénéficieront du même traitement dans les mêmes circonstances. Cela conduit donc à la notion de proportion, c’est-à-dire d’égalité de rapports. Les choses qui sont partagées par l’Etat doivent être proportionnelles aux personnes auxquelles elles sont attribuées, c’est-à-dire que le partage des biens et des charges ne doit pas être arithmétiquement égal, mais proportionnel aux capacités qu’a chacun de servir le bien commun (par exemple, les riches paieront plus d’impôts que les pauvres).

Il existe cependant une autre justice, une justice particulière, qui se distingue, elle, des autres vertus morales comme la prudence ou la tempérance. Aristote va prouver à la fois l’existence et la nature de cette justice particulière, en examinant son opposé, l’injustice particulière. En effet, un homme peut commettre un acte injuste, sous l’effet d’un autre vice que l’injustice (abandonner son poste à la guerre par lâcheté, par exemple, ou commettre l’adultère par intempérance).

En revanche, si quelqu’un commet un acte immoral uniquement pour le gain illégitime que celui-ci lui apporte, on dira qu’il a agi uniquement par injustice. Exemple d’Aristote : l’échange de plaisir sexuel contre de l’argent, c’est-à-dire la prostitution. Celui qui croit trouver des plaisirs supplémentaires en dehors du mariage, moyennant finances, dilapidant la fortune en cadeaux, commet évidemment une injustice à l’égard de sa femme, mais il agit plus par intempérance que par injustice. Celle qui, de son côté, cherche des lieux de «

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