Aristote
Il existe cependant une autre justice, une justice particulière, qui se distingue, elle, des autres vertus morales comme la prudence ou la tempérance. Aristote va prouver à la fois l’existence et la nature de cette justice particulière, en examinant son opposé, l’injustice particulière. En effet, un homme peut commettre un acte injuste, sous l’effet d’un autre vice que l’injustice (abandonner son poste à la guerre par lâcheté, par exemple, ou commettre l’adultère par intempérance).
En revanche, si quelqu’un commet un acte immoral uniquement pour le gain illégitime que celui-ci lui apporte, on dira qu’il a agi uniquement par injustice. Exemple d’Aristote : l’échange de plaisir sexuel contre de l’argent, c’est-à-dire la prostitution. Celui qui croit trouver des plaisirs supplémentaires en dehors du mariage, moyennant finances, dilapidant la fortune en cadeaux, commet évidemment une injustice à l’égard de sa femme, mais il agit plus par intempérance que par injustice. Celle qui, de son côté, cherche des lieux de «