Aristote
Dès la Préhistoire, l’Homme a représenté des animaux, ou autres symboles indéchiffrables encore de nos jours. Ils peignaient sans doute des scènes de la vie quotidienne, néanmoins, des chercheurs affirment que certaines œuvres étaient le fruit de l’imaginaire ou de rite religieux. L’humanité a donc toujours cherché à traduire ses sentiments et ses idéaux à travers des activités créatrice capable d’éveiller la sensibilité et la sensualité des Hommes et donc d’entrainer une réaction chez autrui. On appelle ce concept l’art. Revêtant plusieurs aspects, il est possible de le classer en divers catégories comme la musique, la danse, le théâtre, la sculpture, le cinéma ou encore l’art pictural. Le tableau L’origine du monde a été à l’encontre des mœurs, représentant un sexe féminin, et certaines personnes ont considéré comme immoral l’assimilation de la « beauté » de la naissance avec le sexe. On peut donc se demander L’art peut il être immoral ? Pour y répondre nous étudierons dans un premier temps les fonctions principal de l’art puis dans un second temps son immoralité.
Des Philosophes comme Platon et Aristote considèrent que l’art est l’imitation du réel (cette théorie ne peut s’appliquer qu’à l’art pictural ou à l’écriture qui nous fait croire à la vérité et nous charme par sa forme). Cependant une différence sépare ces deux philosophes. En effet tant dis que Platon condamne l’art car l’imitation n’est qu’illusion, l’autre justifie l’imitation et ne considère pas que l’art est un mensonge dangereux. Pour lui l’imitation nous permet de nous approcher de la réalité, de la connaître et de la maitriser. Dans les natures mortes le peintre tente de représenter avec précision son angle d’observation. Dans chasse, légume, fruit de Sanchez Cotan, on observe des ingrédients alimentaires, il peint cette nature morte avec beaucoup de sobriété. Cela est encore valable avec les peintures paysagistes dans lesquelles le peintre parvient même à