Aristote, ethique a nicomaque
1) L’idée directrice de ce texte est l’amitié entre les individus de même espèce, essentiellement dans l’espèce humaine. Les étapes de l’argumentation débutent par une question que l’on se pose : « pourquoi nous faisons l’apologie des hommes qui sont bons pour les autres ? » suivie d’un constat d’Aristote sur ce que ressent l’homme envers l’homme, ses sentiments d’affection, d’affinité. Aristote suppose ensuite que « l’amitié semble aussi constituer le lien des cités » ce qui signifie que l’amitié est présente chez les individus de même espèce. Pour finir il crée un lien entre l’accord des individus avec l’amitié qu’ils évoquent, et que l’amitié est donc signe de justice entre eux. L’amitié est donc l’élément de justice naturelle entre les hommes, s’il n’y a pas d’amitié mutuelle la justice serait obligé de faire respecter des lois pour cesser les conflits entre les hommes bons et mauvais.
2) « C’est pourquoi nous louons les hommes qui sont bons pour les autres », cette phrase signifie que nous accordons beaucoup plus d’importance aux hommes bons car ils sont plus respectueux de la justice et donc des lois, nous faisons donc la concorde des hommes qui sont bons. En contradiction avec « les autres » qui désignent les hommes qui sont mauvais qui ne respectent donc pas les règles de vie commune et qui sont à la base des conflits, nous faisons donc la discorde des hommes qui sont mauvais. Il y a donc un lien différent entre hommes bons et mauvais qui crée un conflit amenant la justice à rétablir l’ordre et à instaurer des règles, des lois communes à tous qui seront respectées ou non. Pour que la vie en communauté soit plus agréable il faudrait que les hommes mauvais réagissent et prennent exemple sur les hommes bons, ainsi la justice n’aurait pas lieu d’être car il n’y aurait pas de conflits si tous les hommes étaient bons. Les législateurs n’existeraient pas et il n’y aurait donc personne qui ferait