Antiviral, le film de brandon cronenberg
Analyse du film
Antiviral
Dans le cadre du festival du film fantastique de Strasbourg.
Le film antiviral est un long métrage américain /canadien réalisé part Brandon Cronenberg en 2012, avec Malcolm McDowell, Caleb Landry Jones , Sarah Gadon. Il s’agit d’un film relatant la vie de Syd March, jeune homme qui travaille pour la Clinique Lucas, une société spécialisée dans la vente de virus prélevés sur des célébrités, que leurs fans obsédés peuvent s'injecter. A coté de ce travail, il arrondit ses fins de moi en revendant des contrefaçons de ces mêmes virus au marché noir.. Mais lorsqu'il devient infecté par le virus qui a tué la célébrité Hannah Geist, il doit à la fois échapper à l'avidité des collectionneurs et des fans et élucider le mystère de sa mort pour échapper à la même fin. Nous verrons de quelle manière Brandon Cronenberg est parvenu a inscrir Antiviral dans le genre fantastique en portant un regard clinique sur le culte de la célébrité. Nous verrons dans un premier temps le traitement de la starisation, puis nous étudierons l’univers médical omniprésent et enfin nous verrons que les sont les éléments fantastiques de celui-ci.
1. Starisation : Durant tout le film, le spectateur se retrouve témoins de la starisation poussée à l’extrême et de la dérive de l’obsession des fans. Ainsi, celui-ci se pose la question suivante : jusqu’où cette starisation peut-elle aller ? Le réalisateur personnifie la perfection au moyen d’une star iconique, à l’instar d’une Marilyn Monroe ou d’une Grace Kelly. Cheveux blond platine, peau de porcelaine, mêlant fragilité et érotisme. La notoriété est une chose commune a tout et chacun, puisque celle-ci est provoquée par les médias omniprésents de notre société. Ainsi, lorsque dans ses séquences, nous pouvons percevoir les visages de stars à la télévision ou sur des panneaux publicitaires de quatre mètres de largeur par cinq mètres de longueur, une dimension