Anticipations et monnaies
Droit et économie
Sujet :
Anticipations et monnaie
La dernière crise de Dubaï ayant entrainé une chute de 3,5 points montre que les anticipations des agents influent sur la monnaie. En effet la prise conscience que les actifs à Dubaï n’avaient pas de valeur à pousé les agents économiques à vendre leurs titres en échange de monnaie. Au sens économique, les anticipations d’un agent économique sont des hypothèses subjectives plus ou moins pessimistes ou optimistes permettant de fonder des prévisions. Quant à la monnaie, elle est un instrument de règlement servant aussi à mesurer des valeurs. De plus, la monnaie apparaît comme étant le moyen de paiement le plus liquide et qui représente le moins de risques pour les agents. Ainsi ceux-ci la préfèrent lors de périodes mal pressenties. C’est pourquoi Keynes, dans la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie intègre une dernière fonction à cette monnaie : celle de réserve de valeur. Mais ceci est complètement à l’opposé des partisans de l’école classique. En effet, ils considèrent que la monnaie n’appartient pas à la sphère réelle et n’est que le moyen de paiement pour effectuer des échanges. Dans cette optique, la monnaie n’a aucune influence sur les variables réelles et ne peut donc pas avoir de lien, influencer la monnaie. Cependant cette vision paraît trop abstraite, c’est pourquoi nous nous placerons dans une situation keynésienne. En effet celle-ci permet mieux d’interpréter les phénomènes économiques, notamment le lien entre les anticipations et la monnaie. Lien d’autant plus important qu’il peut conduire à bouleverser fortement l’économie. Ainsi les anticipations poussent les agents économiques à préférer la monnaie ou, au contraire, à la « rejeter ». Ceci surtout pour la fonction de réserve de valeur de la monnaie, c'est-à-dire le fait que la monnaie soit un actif sans risque aux mains des agents économiques.
Nous pouvons alors nous demander quels sont les