Analyse interculturelle
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Sonnées économique d’am
(PIB : 36,32 milliards $ (2014)
PIB par habitant : 5.429 $ (2014)
Taux de croissance : 3,3% (2014)
Taux de chômage (au sens du BIT) : 12,2 % (2014)
Taux d’inflation : 3% (2014)
Solde budgétaire : - 9,1% (2014)
Solde commercial : - 35,2% du PIB
Principaux clients : Etats-Unis, Irak, Inde, Arabie Saoudite, Liban
Principaux fournisseurs : Arabie Saoudite, Chine, Etats-Unis, Allemagne, Italie
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB : agriculture : 3,1 % industrie : 29,9 % services : 67, %
Commerce bilatéral (2013)
Exportations de la France vers la Jordanie : 382 M€
Importations françaises depuis la Jordanie : 48 M€
Politique intérieure
La Jordanie, par ses choix politiques et économiques, se veut un exemple de modération et de modernité au Proche-Orient. Dans un environnement régional marqué par les crises, elle s’efforce de préserver sa stabilité et son identité. Sa population est pour moitié transjordanienne et pour moitié d’origine palestinienne. Le HCR recense deux millions de réfugiés palestiniens enregistrés dont 17% vivent encore dans dix camps répartis sur le territoire. La communauté irakienne est également importante (450.000 selon les autorités dont 25.000 réfugiés selon le HCR) et le nombre des réfugiés syriens augmente de jour en jour (620.000 selon le HCR).
Marquée par le printemps arabe, la Jordanie a connu à partir de janvier 2011 une contestation politique et sociale d’amplitude moyenne. Celle-ci s’est exprimée de manière globalement pacifique mais a pu donner lieu à des heurts ponctuels et localisés. Les manifestants ont exprimés des revendications d’ordre économique et politique.
D’une part, les classes modestes et moyennes réclamaient plus de justice sociale et une lutte plus efficace contre la corruption. D’autre part, plusieurs partis politiques, réunis sous la bannière du Front national