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Pierre
TS2

Analyse de spectacle :
L’empereur de chine

Le 4 février 2011, l’option théâtre du lycée J.MONOD est allée voir la pièce l’Empereur de Chine, de Georges Ribemont-Dessaignes. On considère cet homme comme le « père » du dadaïsme. Il contribua à développer ce mouvement en France avec Francis Picabia et Marcel Duchamp. Le texte a été mis en scène par Madeleine Louarn qui travaille depuis plus de 20 ans avec la compagnie de l’ Atelier Catalyse.

Pour résumer l’histoire en quelques mots, Espher, gouverneur de la Chine est invité à prendre la place d’Empereur, vacante depuis un moment. Pressé par les courtisans et ses conseillers, il finit par accepter mais ne tiendra que très peu de temps, après quoi il se suicide, oppressé par la déliquescence de l’Empire, par la pression des pays frontaliers. Les courtisans décident de cacher ce fait à la fille unique d’Espher, que ce dernier avait violé juste après être devenu Empereur…Chacun sa façon de fêter l’évènement…Enfin, bref ! Sur le pays c’est la guerre, pire même c’est un massacre innommable, une horreur inimaginable, les corps jonchent le sol. Ce spectacle était très intéressant de tous les points de vue : mise en scène, scénographie, lumières, sons, texte, etc.

Et si nous étions originaux et que nous commencions par le début ? Allez soyons fous. Donc le début, je dois bien avouer que je n’ai pas saisi le sens du prologue. Une comédienne est debout derrière un autre comédien qui est lui assis sur une chaise et qui répète ce que, elle, dit. Lorsque il ne répète pas correctement, la comédienne lui met la main sur la tête, et cela semble déclencher chez lui comme une crise d’épilepsie ou un choc électrique. Ils sont sur l’avant scène et derrière eux se trouve un grand rideau de plastique qui cache entièrement la scène derrière. De plus ce qu’ils disent m’a laissé plutôt…pensif. Il s’agit de chaque lettre de l’alphabet mais donnée avec une quantité bien précise à