Analyse de la morbidite prenatale
La morbidité prénatale ainsi que la prématurité sont les conséquences de plusieurs facteurs. Tout d’abord, les inégalités professionnelles qui existent au sein de la société, favorisent ou non les naissances à terme. Ceci commence avec le niveau d’études des parents. Une enquête de l’INSERM de 1995, montre que les mères ayant un niveau d’étude équivalent au primaire, ont un taux de prématurité de 5.4 % soit 2 % de plus que les mères ayant étudiées jusqu’au supérieur. De plus, le constant est aussi alarmant lorsqu’il s’agit d’hypotrophie de leur bébé, c'est-à-dire un développement insuffisant d’un organe dû à un défaut de nutrition ou de formation. Chez les mères ayant arrêtées leurs études tôt, le taux d’hypotrophie est de 9.9 % alors que celui des femmes étant allées jusqu’au supérieur est de 5.8 %. Cela montre bien que le niveau d’étude est une variable dans la prématurité ou l’hypotrophie de l’enfant. Les mères qui ont un niveau d’études plus faible sont souvent plus fragiles puisqu’elles rencontrent plus de difficultés dans leur quotidien.
Le fait que les parents aient fait peu d’études a des conséquences sur la profession qu’ils exerceront plus tard. Lorsque l’on compare les catégories socioprofessionnelles des femmes, ce sont les ouvrières non qualifiées et les femmes sans profession qui ont les taux de prématurité et d’hypotrophie les plus élevés, environ 5.5 % pour la prématurité et autour de 9 % pour l’hypotrophie. Les femmes