Réflexion sur "Quand Angèle fut seule"
Quand Angèle fut seule..., 1983
Je vous conseille de lire le texte avant d'entamer la lecture de ces réflexion, vous ne serez pas déçus !
Après avoir lu la nouvelle de mérigeau, la chute nous invite vraiment à une relecture de la nouvelle du fait que l'on reçoit des informations qui coïncident avec d'autres éléments de l'histoire. C'est comme si quelque chose ne jouait pas. On a l'impression de ne pas avoir compris et qu'avec un peu de jugeote, on arriverait à déceler la vérité.
La première chose qui se forme chez le lecteur est cette sensation de ne pas percevoir le sens de l'histoire. Tout d'un coup, une idée de meurtre et de manigance survient au moment de la chute :
"Cécile était partie maintenant. La nuit était tombée. Angèle fit un peu de vaisselle. Elle lava quelques tasses, puis la vieille cafetière blanche, maintenant inutile, puisqu'Angèle ne buvait jamais de café. Elle la rangea tout en haut du bahut. Sous l'évier, elle prit quelques vieux pots à confiture vides. À quoi bon faire des confitures, elle en avait un plein buffet. Elle prit également quelques torchons, un paquet de mort-aux-rats aux trois-quarts vide, et s'en alla mettre le tout aux ordures. Il y avait bien vingt ans qu'on n'avait pas vu un rat dans la maison."
Les indices qui permettent d'étayer cette hypothèse de sens sont :
- Le paquet de mort-aux-rats 3/4 vides,
- Les rats qui ne vivent plus dans la maison depuis vingt ans.
J'ai vraiment trouver intéressante la manière dont est écrite cette nouvelle. C'est vraiment lors de la chute que tout apparaît, on est immédiatement pris dans l'intrigue et cette envie de comprendre l'histoire nous prend la tête.