Amazonie
Une première cause est la destruction des écosystèmes. Aujourd’hui, la majorité des activités minières dans la forêt amazonienne tourne autour des dépôts alluviaux d’or. On trouve cet or à la fois dans les cours d’eau et dans les plaines inondables dans lesquelles les rivières coulaient dans le passé. L’exploitation de cet or est opérée par des opérateurs à grande échelle mais aussi par des mineurs informels de petite taille. Les deux utilisent des techniques d’exploitation hydrauliques qui font exploser les rives des rivières et déboisent les forêts des plaines inondables, mais aussi des lourdes machines pour mettre à jour les dépôts de gravier qui pourraient contenir de l’or. Ce dernier est généralement extrait de ces graviers avec une boite à écluse pour séparer les sédiments les plus lourds et le mercure pour amalgamer le précieux métal. Même si la plupart du mercure est récupérée et réutilisée ou brûlée, une partie termine dans les rivières. Certaines études ont pu prouver que les « petits » mineurs utilisent le mercure de manière moins efficace que les exploitations industrielles, relâchant environ 1.32 kg de mercure dans les cours d’eau pour chaque kilo d’or produit. Malgré l’existence de preuves qui démontrent que le mercure est problématique dans beaucoup d’écosystèmes, aucun accord scientifique ne dénonce quelconque danger concernant les contaminations dues au mercure dans l’amazone et son bassin. Des systèmes biologiques peuvent transformer le mercure élémentaire ou inorganique en