Alzheimer
Quand la maladie progresse, ce sont des troubles du rythme alimentaire qui apparaissent, ils sont liés aux troubles de la mémoire et à la désorientation spatio-temporelle. Par exemple, la personne malade ne mange pas aux heures habituelles, grignote la nuit ou réclame de la nourriture dès la sortie de table. Ce déséquilibre alimentaire est fréquent tout comme le tri sélectif des aliments.
A un stade plus avancé, deux comportements alimentaires s’opposent. Certaines personnes ne vont plus s’alimenter suffisamment et d’autres au contraire seront dans une phase hyperphagique en mangeant beaucoup et très vite.
Dénutrition, amaigrissement et fausses routesLes risques majeurs liés à la nourriture sont la dénutrition, l’amaigrissement (une personne peut être dénutrie sans être amaigrie) et les fausses routes. Lorsque l’on détecte une baisse d’appétit, un amaigrissement ou une dénutrition chez une personne malade, l’enjeu est d’augmenter l’apport en énergie et en protéines sans augmenter les quantités afin d’être sûr que la personne mangera l’intégralité des plats proposés. C’est le principe de l’enrichissement.
Un certain nombre de mesures sont à mettre en place pour prévenir les fausses routes : une bonne hygiène de la bouche, des conditions de repas sereines, une bonne installation à table et un choix sélectif des plats et des boissons. Il peut être opportun d’effectuer un bilan chez un orthophoniste ou un kinésithérapeute.
Simplifier autant que possibleIl est important de savoir se simplifier la tâche. Si faire les courses à deux est devenu trop compliqué, et si vous en avez la possibilité, n’hésitez pas à les faire seul(e).
De même, avoir recours aux produits surgelés ou en conserves plutôt que systématiquement au frais, aux plats préparés plutôt que « fait