Aloysius bertrand
A. Le caractère symbolique des objets
• La séparation entre deux mondes
Cf. : Double sens du mot « fenêtre »
Permet de délimiter l’intérieur où est situé le narrateur de l’extérieur où sont situés les « magiciens »
Permet également de dresser une frontière entre l’imaginaire et le réel
• L’enfermement
Cf. : « cage » de « mon chardonneret battit de l’aile dans sa cage »
L’enfermement dans lequel est le chardonneret peut s’apparenter à la situation dans laquelle se trouve le narrateur, enfermé dans sa chambre.
• Des allusions à la religion
Cf. : « Les douze magiciens » qui peuvent s’apparenter aux douze coups de minuit
Cf. : « L’église St Jean », St Jean, auteur de l’apocalypse
Les cloches de l’église St Jean sonnent à un moment précis, minuit, heure du paranormal et fantastique. Le son des cloches peut représenter l’annonciation de l’apocalypse.
Les objets présents dans le poème ont un caractère symbolique vis-à-vis de la situation et du déroulement des actions.
B. Une représentation de la création poétique
• Un poème écrit en prose Aloysius Bertrand ne respecte pas la règle de versification de la poésie classique. En effet son poème laisse voir des paragraphes plus que des strophes. Son poème ressemble en certains points à un roman.
Aloysius Bertrand peut être considéré comme le créateur du poème en prose
• Un poème qui apparaît sous la forme d’une histoire
Nous pouvons remarquer que ce poème se structure sous la forme d’un schéma narratif.
Une situation initiale, représentées par les magiciens dansant sous la cloche de St Jean « Douze magiciens dansaient une ronde sous la grosse cloche de St Jean »
L’élément perturbateur apparait lorsque les magiciens évoquèrent l’orage « Ils évoquèrent l’orage l’un après l’autre »
Les péripéties manifestées par l’emploi de connecteurs logiques « Aussitôt », « Soudain »… par les conditions météorologiques « l’orage », « tourbillons », « pluie mêlée d’éclairs »…