Une déesse

Toi, toi que j’ai vue proche d’une rivière, tes cheveux volaient dans le vent, ta robe brillait au soleil et ton odeur arrivait jusqu'à mes sentiments.

C’était magnifique, un moment gravé dans mon cœur à tout jamais.

Je me souviens de ce premier jour, le premier jour de tout, le jour où ça commençait.

Au début c’était facile, nous apprenions à se connaître, à s’écouter, on s’amusait tout simplement.

Tu étais ce que tu étais, la personne que j’aimais follement.

Je le sentais que je pourrais avoir mal, mais avec toi, pour moi l’amour passait avant le mal.

Tu portais une robe, une robe bleu clair comme la couleur de tes yeux, tu étais la seule qui n’était pas vêtu de blanc, la seule que je voyais.

Je m’en souviens comme si c’était hier, tu m’as promis que pour le meilleur et pour le pire jamais tu ne me laisserais tomber.

Nous étions maintenant vêtus chacun d’une alliance et c’était le moment d’un baiser, tu m’as dit je t’aime moi je t’ai dit que je t’adorais. Il y a des moments que nous ne pouvons pas oublier. Je me souviens de tous ces moments passés.

Aucune chicane, aucun accrochage, nous voulions juste s’aimer et s’aider.

Ils seront gravés dans ma mémoire pour toujours, mais j’aimerais les oublier un jour.

Tout allait bien jusqu'à ce que tu changes. Que tu changes en bien pour toi, mais en mal pour moi.

Tu as commencé à devenir une personne différente, différente de la femme que j’avais vue au bord de la rivière plusieurs mois avant.

Tu devenais de plus en plus l’image que tu te faisais de toi dans le reflet de cette rivière, de ce courant.

Tu devenais un monstre. Je me disais que tu allais changer et que tout allait revenir comme avant, comme dans le temps où nous apprenions à se connaître et qu’on s’aimait pour vrai.

Mais j’avais tort, cet amour s’est changé en une maladie, une maladie de la mort.

C’est devenu une bactérie plus forte que tout, plus rien n’allais comme je le