Université de Blida Matière : LFMAN.
Pôle : Affroun. Année : 2ème
Département de français Groupes : 1, 2, 3, 5,6 & 7
Enseignante chargée de la matière : Mlle S. Bouanane
Commentaire (abrégé) : La littérature tunisienne d'expression française représente l'un des pans de la littérature maghrébine. Et semblable à sa voisine algérienne, cette dernière est née dans les mêmes conditions et presque au même moment qu'elle , à savoir vers 1950. Une période qui enregistre révolte et revendications au sein des différents pays du Maghreb.
Or on ne peut parler de la dite littérature sans évoquer Albert Memmi; l'un des essayistes et écrivains de langue française.
Ainsi Albert Memmi(né en 1920 à Tunis),possède un large palmarès livresque et La Statut de Sel, oublié en 1953, a été le premier roman de sa carrière. L'extrait que nous avons se répartit en quatre paragraphes et raconte une phase de l'adolescence de l'auteur narrateur qu'il assimile aux moments les plus difficiles de sa vie. En effet, ce texte annonce son appartenance au genre autobiographique dès le début. Ceci se confirme par l'omniprésence du pronom personnel "je" et les détails qu'il donne à propos de sa famille, son prénom et sa religion. En effet, tout au long du texte l'auteur narrateur ne cesse d'émettre des critiques autour de son prénom d'où le passage "J'ignorais que je portais un nom si ridicule, si révélateur". De même il ne ménage guère ses origines et ceci en insultant son propre grand-père "débile vieillard" qui n'est autre que le symbole de ses ancêtres. Ce refus de soi va jusqu'au dénie de la religion qui apparait dans la phrase suivante:" (...)marquait ma participation à la tradition juive", où l'auteur narrateur se place en observateur de la religion. Par ailleurs, dans la deuxième partie du texte, l'auteur narrateur use du même ton agressif et ironique à la fois afin de crier sa douleur, sa souffrance,