L'ALBATROS de Baudelaire Il s'agit d'un poème didactique. Le poète livre une méthode, celle de la synesthésie, c'est à dire des équivalences sensorielles. Cette recherche apportera dans le texte un grand nombre de comparaisons. Le poète utilise habilement la structure du sonnet : Les 2 quatrains constituent le temps théorique les 2 tercets livrent le développement d'équivalence Commentaire Axe 1 : Théorie des correspondances Elles reposent à la fois : sur une certaine perception de l'Homme, dès le 1er quatrain, avec " L'Homme y passe à travers des forêts de symboles ". L'Homme est simplement évoque par le verbe " passer ", qui connote l'éphémère, et une certaine passivité. Le rythme de l'alexandrin, ou tétramètre, trop régulier et monotone déshumanise l'Homme en lui donnant un certain automatisme. Cette perception de l'Homme amène une dénonciation, et l'Homme réagit en ouvrant ses sens. une certaine perception de la nature, qui est perçue positivement. Le mot " Nature " reçoit une majuscule, l'" homme " n'en a pas. La Nature a 3 qualités dans le texte : Elle est vivante, avec " vivant, parole, observe, regards familiers, . " Parole, regard attribué à la Nature qui s'associe à la perception humaine. Elle est religieuse. " La Nature est un temple ", " pilier ". Sens très vaste du mot " religion ", qui est ici lieu de liaison, lieu qui donne du sens en reliant le sensible à l'invisible, le physique au métaphysique. La nature est aussi un lieu symboliste : " l'homme y passe à travers des forêts de symboles ", Donc, des forêts de liaison, de liens, avec un champ lexique cale positi : observe avec des regards familiers. La théorie apparaît dans le 2ème quatrain. " Les parfums, les couleurs et les sons se répondent ". C'est un vers particulièrement travaillé au niveau syntaxique, avec l'énumération de 3 sujets participant à la même