Aladdin - Aladdin - Aladisme
En Chine vivait un tailleur très pauvre nommé
Mustafa. Il avait une femme et un fils. Celui-ci se nommait Aladdin. Il passait les journées à jouer dans les rues avec de petits vagabonds. Son père voulut lui apprendre le métier, mais sitôt que Mustafa avait le dos tourné, Aladdin s’échappait et ne revenait plus de toute la journée. On avait beau le punir, il ne se corrigeait pas. De chagrin, le père tomba malade et mourut au bout de quelques mois. La mère d’Aladdin …afficher plus de contenu…
Elle lui disait : « Mon mari ne m'a jamais dit qu'il avait un frère. – Ah, c'est que nous ne nous sommes pas vus depuis si longtemps. Il a sans doute cru que j'étais mort ! » Comme il demandait ce que faisait le garçon, la mère répondit : « Aladdin est un fainéant ! dit-elle.
Son père a voulu lui apprendre son métier. Mais il passe tout son temps à jouer. Il voit pourtant que nous avons bien du mal à vivre ! »
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– « Cela n’est pas bien, mon neveu, dit le magicien ; il faut penser à gagner votre pain. Si vous le voulez, je vous trouverai une boutique garnie de riches étoffes ; vous les vendrez, vous en achèterez d’autres, et vous vivrez bien. » Cela plut à Aladdin ; il s'était aperçu que dans …afficher plus de contenu…
Quand il ne resta plus rien des dix pièces d’or, Aladdin revint vers la lampe. Il chercha le même endroit que sa mère avait touché, et la frotta comme elle avait fait.
Aussitôt le même génie se présenta devant lui. Aladdin lui commanda de quoi manger pendant une semaine. Il avait cessé de jouer avec les jeunes gens de son âge. 17 Il s’arrêtait dans les boutiques des gros marchands. Il se mêlait à leurs conversations. Il apprit à connaître les draps d’or et d’argent, les étoffes de soie, les toiles les plus fines. Chez les bijoutiers, il découvrit les pierres précieuses.
Il comprit que les fruits transparents qu’il avait cueillis dans le jardin avaient un très grand prix. Il avait donc chez lui un trésor immense