Aladdin
Les aventures d’Aladdin et de la lampe magique
Un magicien noir a affirmé au jeune Aladdin qu’il était son oncle et lui a promis de faire sa fortune. Il l’amène devant la porte d’une cave et lui ordonne de descendre pour aller chercher une lampe d’un genre particulier.
Le magicien africain tira un anneau qu’il avait au doigt, et il le mit à l’un de des doigts d’ Aladdin, en lui disant […] : « Allez, mon enfant, […] descendez hardiment; nous allons être riches l’un et l’autre, pour toute notre vie .» Aladdin sauta légèrement dans le caveau et il descendit jusqu’au bas des degrés : il trouva les trois salles dont le magicien africain lui avait fait la description. Il passa au travers avec d’autant plus de précaution, qu’il appréhendait de mourir s’il manquait à observer soigneusement ce qui lui avait été prescrit. Il traversa le jardin sans s’arrêter, monta sur la terrasse, prit la lampe dans la niche, jeta le lumignon et la liqueur, et, en la voyant sans humidité, comme le magicien le lui avait dit, la mit dans son sein; il descendit de la terrasse et s’arrêta dans le jardin…
Aladdin se trouva face à deux chemins. Il ne savait pas lequel prendre. Sans le vouloir, il laissa tomber la lampe. Elle s’ouvrit avec plein de fumée, un génie dont la tête touchait les nuages en sortit. Il dit à Aladdin qu’il avait le droit de faire trois vœux. Aladdin décida d’utiliser l’un des vœux pour savoir quel chemin emprunter. Le génie lui indiqua celui de droite. Il poursuivit sa route en passant par ce chemin. Après trois bonnes heures de marche, Aladdin se trouva en face d’un pont gardé par un géant de la hauteur d’un palmier. Il avait les yeux rouges, des dents de devant longues et saillantes, une bouche énorme et des ongles crochus. Aladdin ouvrit la lampe et demanda d’exaucer son deuxième vœu : il voulait être invisible pendant cinq minutes afin de pouvoir traverser le pont sans être vu. Le génie exauça son vœu et Aladdin put traverser. La nuit tombait, il mangea