Annie ernaux la place, personnages et analyse
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Annie Ernaux, La Place : résumé, personnages et analyse
Résumé de La Place de Annie Ernaux
Annie Ernaux est l’auteur et la narratrice du roman La Place. Elle décrit la fin de vie de son père, en commençant par le jour de sa mort, et le déroulé des obsèques. Annie Ernaux commence l’histoire de son père en décrivant, en quelques paragraphes, celle de son grand père. Ce dernier a vécu une vie rude, dédiée au travail et …afficher plus de contenu…
Son fils, le père de la narratrice, a suivi le même chemin, contraint d’arrêt l’école à 12 ans et de devenir garçon de ferme. Il entre ensuite au régiment durant la guerre de 1914-18. En revenant, il se met à travailler à l’usine, alors que sa ville natale comme son processus d’industrialisation.
Le père d’Annie Ernaux se marie avec la mère de celle-ci, qui travaille aussi dans une usine. Ils ouvrent une épicerie. Au début très heureux de leurs gains, et du peu d’efforts physiques demandés comparé à leur vie à l’usine. Malheureusement, ils accordent trop souvent crédit à leurs clients et leurs finances en sont impactées. Ils retournent à une existence très sobre, se refusant beaucoup de plaisirs pour faire face à la nécessité, par peur de manquer. Le café-épicerie ne leur rapporte …afficher plus de contenu…
Annie Ernaux avait été deuxième du classement.
Annie Ernaux mentionne également sa classe sociale d’origine, car elle est issue d’un milieu ouvrier, et son changement de classe social a instaurée une certaine distance non verbalisée avec son père.
Annie Ernaux indique qu’elle a écrit un roman dont son père était le personnage principal et évoque une ” sensation de dégoût “. Il est possible d’interpréter son dégoût par le fait que la vie du père de
Annie Ernaux était ” soumise à la nécessité “.
Le père de la narratrice avait probablement des facilités naturelles, ou une affinité pour l’apprentissage, car il a été décrit comme ” aimant apprendre “. Il est possible de déduire que le fait d’arrêter l’Ecole à 12 ans, était davantage un arrachement pour le père, qu’un soulagement.