Affaire dreyfus
HISTOIRE
6 octobre 1894 : La Section de statistique (service de renseignements de l'armée) soupçonne le capitaine Alfred Dreyfus d'avoir écrit un bordereau adressé à l'attaché militaire de l'ambassade d'allemagne en france Maximilian von Schwartzkoppen, ce bordereau comportant des documents secret.
Ce bordereau a était découvert à l'ambassade, dans le bureau de l'attaché militaire, ce qui prouvait qu’un traître livrait des informations militaires.
13 octobre 1894 : le capitaine Dreyfus est convoqué pour une inspection générale au ministère de la Guerre. En raison des soupçons pesant sur celui-ci, le commandant Armand du Paty de Clam lui demande d'écrire une lettre. Ensuite Dreyfus est arrêté et accusé de haute trahison. Il est aussitôt interrogé.
22 décembre 1894 : Alfred Dreyfus est reconnu coupable de haute trahison, il est condamné par le conseil, à l'unanimité de ses 7 membres, « à la peine de la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire. »
5 janvier 1895 :
Alfred Dreyfus est dégradé au centre de la cour de l’École militaire où il a été amené. le général Darras déclare : « Dreyfus, vous êtes indigne de porter les armes. Au nom du Président de la République, nous vous dégradons ! »
Le traître. Dégradation d'Alfred Dreyfus
Parole de Dreyfus pendant sa dégradation : « Aussitôt après la lecture du jugement, je m'écriai en m'adressant aux troupes : "Soldats, on dégrade un innocent ; soldats, on déshonore un innocent. Vive la France, vive l'armée !"
Un adjudant de la garde républicaine s'approcha de moi. Rapidement, il arracha boutons, bandes de pantalon, insignes de grade du képi et des manches, puis il brisa mon sabre. Je vis tomber à mes pieds tous ces lambeaux de mon honneur. Alors dans cette secousse effroyable de tout mon être mais le corps droit, la tête haute, je clamai toujours et encore mon cri à ces soldats, à ce peuple assemblé : "Je suis innocent !"
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