L’Affaire Dreyfus:
Alfred Dreyfus est un capitaine de l'armée française, polytechnicien, juif et d'origine alsacienne.
Il est accusé le 22 Décembre 1984 d’avoir livré aux Allemands des documents confidentiels.
Alfred Dreyfus est alors déporté sur l’île du diable, (une île au large de la Guyane française) et condamné au bagne à perpétuité en raison de ses actes d’espionnage et d’intelligence avec l’ennemi contre la France.

Tout au long de cette affaire l’innocence d’Alfred Dreyfus est sans arrêt essayée d’être dénoncée mais elle est à chaque fois réfutée :

Sa famille, avec l’appui de son frère Mathieu Dreyfus, tente de prouver son innocence, pour ce faire elle engage le journaliste Bernard Lazare qui publie en 1986 “L'Affaire Dreyfus – Une erreur judiciaire», mémoire dans lequel il démonte l’accusation point par point contre le capitaine Dreyfus.
Le colonel Marie-Georges Picquart, chef du contre-espionnage, convaincu de l’innocence du capitaine révèle en mars 1896 le vrai traître après la découverte d’un morceau de papier déchiré (appelé « petit bleu ») adressé à Ferdinand Walsin Esterhazy écrit par un attaché militaire allemand. Les preuves apportées par le colonel se retrouvent refusées par l’Etat-major français, il décide alors de les envoyer à Auguste Scheurer-Kestner, vice-président du Sénat allemand afin qu’elles soient diffusées.
La famille du capitaine fait aussi appel, en juillet 1897 au vice-président du Sénat Auguste Scheurer-Kestner qui convaincu de l’innocence d’Alfred Dreyfus persuade son ami Georges Clemenceau un ancien député, rédacteur à l’Aurore de l’innocence du capitaine. Georges Clemenceau s'indigne alors, contre le refus de transmettre les preuves fournies par Georges Picquart à l'avocat de la défense, et réclame une révision du procès par rapport aux preuves apportées par le colonel. Une fois pris connaissance des nouvelles preuves Mathieu Dreyfus porte plainte auprès du ministère de la Guerre contre Walsin Esterhazy. Esterhazy est jugé,