Action sociale
A : Une approche multidimensionnelle de la pauvreté
Combien y a-t’il de pauvres en France? Un tel chiffrage est difficile, la notion de pauvreté est relative et revêt de multiples facettes. Ici ou là le langage courant a rendu plus fréquents les termes de pauvreté, d’exclusion ou de précarité sans qu’apparaissent clairement les distinctions entre eux. La précarité se distingue de la pauvreté ; selon le Ministère de l’Emploi de la cohésion sociale et du logement la précarité se définit comme : « l’absence des conditions élémentaires permettant aux personnes et aux familles d’assumer normalement leurs responsabilités et de jouir de leurs droits fondamentaux ». Quant à la notion d’exclusion elle a été en partie créé par des discours politico-médiatiques, le terme d’exclusion est pour Robert castel un « un mot valise » qui procède d’une simplification excessive. En effet les exclus ne forment pas une population homogène et la pauvreté correspond à des phénomènes multidimensionnels renvoyant d’avantage à des processus qu’a un examen statique.
Le ministère de l’Emploi ,définit la pauvreté comme « l’état d’une personne, d’une famille ou d’un groupe qui dispose de faibles ressources » le ministère rajoute que la pauvreté n’est pas réductible au seul indicateur de type monétaire mais concerne également d’autres aspects du quotidien comme le logement, la santé, la formation, le travail, la vie familiale ».
La relativité de la notion de pauvreté rend le comptage de celle-ci malaisé, elle ne peut être appréciée qu’en fonction des contextes socio-économiques, culturels, géographique de la société à laquelle elle est associée.
Ainsi on distinguera différents qualitatifs de la pauvreté selon l‘approche privilégiée pour son appréhension :
La pauvreté monétaire : est considéré comme pauvre la personne dont les ressources sont inferieures à un certain seuil de revenus.
La pauvreté en condition de vie : sont pris en considération