Acommodemnt raisonnables au qc
Les personnes qui accueillent (disons le Québec) doivent prendre diverses mesures pour s’assurer que les nouveaux arrivants profitent des mêmes droits et libertés que n’importe autres citoyens de la société d’accueil. Pour ce faire, l’État prend diverses mesures, telles que des campagnes de luttes contre la xénophobie, de l’aide pour trouver un emploi et un logement, des cours de francisation, etc. Or, on voit qu’au Québec ces services sont en déclin (comme plusieurs autres services publics d’ailleurs...). La personne immigrante se trouve donc sans aide pour s’intégrer à la société. Il ne reste donc plus que l’État fédéral, qui encourage la ghettoïsation des immigrants. Puisque l’État québécois ne joue plus son rôle consistant à intégrer les nouveaux arrivants et puisque l’État canadien fait tout l’inverse, l’intégration ne se fait plus.
Un immigrant bien intégré à sa société d’accueil n’est pas un individu qui a rejeté sa culture, au contraire. Les immigrants doivent nous faire découvrir leur art, leur alimentation, leurs coutumes, leurs traditions, etc. et nous nous devons de leur faire découvrir les nôtres ; c’est ce qu’on appelle l’inter culturalisme, voie médiane entre le multiculturalisme et le système assimilationniste. Il est là l’accommodement raisonnable, qui est mutuel. Les côlons français par exemple ne seraient jamais devenus Canadiens puis Québécois s’ils n’avaient pas effectués d’échange culturel avec les Amérindiens...
Or, l’inter culturalisme n’empêche en rien la laïcité de l’État. Par exemple, le cours Éthique et culture religieuse, qui n’est pas un cours d’enseignement religieux mais plutôt un cours d’échange culturel, permettra aux étudiant(e)s qu’ils ou qu’elles soient catholiques, protestants, athées ou d’une autre religion, de réfléchir et d’échanger sur les valeurs et les traditions de chacune des grandes