« Celui qui étant une fois entré dans le chemin de la vertu et de la vérité n’a pas le courage de persévérer est cent fois plus à plaindre qu’il n’était en rentrant. »

Cette maxime bien évidemment m’interpelle sur mon engagement et itinéraire maçonnique depuis le cabinet de réflexion jusqu’aux trois coups frappés sur la pierre brut en passant par la découverte de mon reflet dans le miroir jusqu’à la contemplation de l’étoile flamboyante.

Ce cheminement que fait tout maçon a pour but la réalisation de soi par la maitrise de son égo.

A chaque voyage mystérieux il pourra s’interroger sur l’apparence du monde, par la découverte des symboles il deviendra un être de plus en plus communiquant.

En demandant de pouvoir rentrer dans le temple le profane est peut-être passé par un sentiment de vie incomplète et inachevée lié à une action inconsciente de recherche et de souffrance en mal de sacré et de dépassement de soi.
Dans le cabinet de réflexion il va se confronter à lui-même par la réflexion et la solitude et se préparer à sa propre métamorphose pour mieux se comprendre et aimer les autres. Le Chemin par lequel cet homme que je suis parviendra à l’élévation spirituelle ne peut lui être indiqué par rien d’autre que lui-même, la connaissance de sa qualité et de sa tendance essentielle. Dans chaque être réside un trésor unique mais qui ne peut être découvert que s’il saisit son sentiment le plus profond, ce qui, en lui, émeut le plus son être sensible.

Par la suite après avoir été éprouvé et avoir parcouru les différents voyages de son grade, la pierre brute sera pour lui l’emblème de l’homme esclave de ses passions car l’homme a très souvent une vision limitée de lui-même et quand il est en groupe on en arrive vite à un déraisonnement collectif terreau de nos malheurs que nous devons combattre.

Au moment où l’impétrant frappe par trois fois sur la pierre brute il crée l’acte fondamental de son propre processus d’individualisation par la connaissance