1ere partie de commentaire sur phèdre
Dans cette tirade, Phèdre se montre comme un habile plaidoyer en construisant son discours pour s’innocenter et accuser vénus la déesse de l’amour. Tout d’abord, Phèdre mais en accusation Vénus, puis utilise une piété qui s’avère comme nous allons le voir avant tout inutile. On peut aussi déterminer facilement l’expression de l’inexorable en ce qui concerne Phèdre.
Premièrement, Phèdre se présente comme la victime de vénus, déesse de l’amour, et présente cet amour contre nature comme une vengeance divine. Le nom de la coupable, « Vénus » (v277), est prononcé directement et sans circonlocution de la part de Phèdre. Cette vengeance divine est mise en relief par la colère de Vénus, exprimée par la métaphore « feux » (v277). Phèdre utilise aussi la métonymie « sang » (v278) exprimant la race, la famille pour s’éloigné de toute responsabilité et se présenter comme victime d’une malédiction héréditaire de la part de Vénus. L’assonance en [i] au ver 273, « vis », « rougis », « pâlis » traduit la souffrance de Phèdre ce qui l’aide à s’innocenter au près d’oenone, sa confidente. Ensuite pour conforter le fais que cet amour viens de vénus et pas d’elle, Phèdre compare son amour pour Hyppolite a une maladie : « incurable », « remèdes » (v283). Phèdre tente tant bien que mal de faire entendre raison a la déesse de l’amour.
En second lieu, on remarque la présence d’une piété inutile face au pouvoir divin de la déesse. Phèdre, persuadé que cet amour vu comme une malédiction vient de vénus, tente de calmer la déesse en faisant des efforts lié à la piété ; « vœux » (v279) ce qui correspond aux prières ; « victimes » (v281) ce qui fait référence aux sacrifices ; « je lui bâtis un temple » (v280) ; « je cherchais dans leur flans … » (v282) ce qui correspond à des pratiques divinatoires ; offrandes d’ «encens » (v284). Pour appuyer ses actes, elle insiste sur la consistance de ses efforts = « assidus » (v279) plus le complément circonstanciel de temps « à